Habib Beye ne serait plus entraîneur du Stade Rennais depuis ce lundi matin. On parle au conditionnel, car L'Equipe avance qu'il sera sur le banc du SRFC pour affronter Toulouse, ce mercredi. Toujours est-il que la purge pourrait ne pas s'arrêter là. Arnaud Pouille, président exécutif du SRFC, est désormais lui aussi sur la sellette. Et les signaux qui remontent des instances du club ne sont pas rassurants pour l'ancien directeur général du RC Lens.
Arrivé en octobre 2024 en remplacement d'Olivier Cloarec, Pouille a obtenu carte blanche de la famille Pinault depuis janvier dernier pour redresser le club. Dix mois plus tard, le bilan est sévère. Ses choix, notamment celui de faire venir une onéreuse colonie de Lensois (Brice Samba, Seko Fofana, Przemyslaw Frankowski), sont ouvertement décriés en interne.
Alors que Habib Beye aurait fait les frais d'un mauvais début de saison, il pourrait en être de même pour le président exécutif. Le clan Pinault ne cache plus sa frustration face aux résultats catastrophiques depuis plusieurs semaines. Et certains proches de la famille propriétaire ont lâché une phrase assassine : « On comprend mieux pourquoi le talentueux Joseph Oughourlian a décidé de s'en séparer ».
Le problème Pouille, c'est d'abord un problème de recrutement. Lors du mercato hivernal, le président a dépensé plus de 74 millions d'euros pour renforcer l'effectif de Jorge Sampaoli... avant de virer l'entraîneur argentin quelques semaines plus tard. Cet été, rebelote avec de nouveaux investissements massifs.
Mais au delà des dizaines de millions d'euros dépensés sur le marché des transferts sans résultat probant, ce sont les salaires astronomiques et record offerts aux recrues depuis janvier dernier. Le journaliste Daniel Riolo n'a d'ailleurs pas hésité à pointer du doigt cette gestion calamiteuse : « Arnaud Pouille a fait venir tous ses potes lensois, à qui il a donné des salaires astronomiques. Est-ce que ces gens-là sont performants ? Est-ce que Samba est performant ? Frankowski ? Fofana ? », a t'il indiqué sur RMC.
La réponse est claire : non. Fofana affiche un bilan famélique, Frankowski peine à convaincre, et seul Samba tire son épingle du jeu. Résultat : dixième place au classement avec 11 points après neuf journées, soit sept unités de retard sur le podium.
L'ombre de Joseph Oughourlian plane sur l'avenir d'Arnaud Pouille à Rennes. Le président du RC Lens avait mis fin à la collaboration avec son directeur général en juin 2024, officiellement pour « des divergences de vision stratégique ». Officieusement, c'est surtout la gestion financière de Pouille qui était visée.
Oughourlian avait reproché à Pouille « le glissement de la masse salariale » et « le niveau des investissements » qui ne correspondaient plus aux valeurs du club artésien.
Aujourd'hui, le SRFC se retrouve dans une situation identique à celle de Lens il y a un an : un effectif pas équilibré, une masse salariale à la dérive, des recrues onéreuses qui ne performent pas.
Si du côté de Rennes on réfute timidement l'idée d'une éviction de Pouille, les signaux sont de plus en plus clairs. Arnaud Pouille a grillé tous ses jokers. À moins d'une inversion spectaculaire de la dynamique sportive actuelle, ses mois à la tête du Stade Rennais sont comptés. Mercredi soir à Toulouse, puis dimanche face à Strasbourg, le SRFC joue déjà très gros. Et Pouille avec.
Arrivé en octobre 2024 en remplacement d'Olivier Cloarec, Pouille a obtenu carte blanche de la famille Pinault depuis janvier dernier pour redresser le club. Dix mois plus tard, le bilan est sévère. Ses choix, notamment celui de faire venir une onéreuse colonie de Lensois (Brice Samba, Seko Fofana, Przemyslaw Frankowski), sont ouvertement décriés en interne.
Alors que Habib Beye aurait fait les frais d'un mauvais début de saison, il pourrait en être de même pour le président exécutif. Le clan Pinault ne cache plus sa frustration face aux résultats catastrophiques depuis plusieurs semaines. Et certains proches de la famille propriétaire ont lâché une phrase assassine : « On comprend mieux pourquoi le talentueux Joseph Oughourlian a décidé de s'en séparer ».
Le problème Pouille, c'est d'abord un problème de recrutement. Lors du mercato hivernal, le président a dépensé plus de 74 millions d'euros pour renforcer l'effectif de Jorge Sampaoli... avant de virer l'entraîneur argentin quelques semaines plus tard. Cet été, rebelote avec de nouveaux investissements massifs.
Mais au delà des dizaines de millions d'euros dépensés sur le marché des transferts sans résultat probant, ce sont les salaires astronomiques et record offerts aux recrues depuis janvier dernier. Le journaliste Daniel Riolo n'a d'ailleurs pas hésité à pointer du doigt cette gestion calamiteuse : « Arnaud Pouille a fait venir tous ses potes lensois, à qui il a donné des salaires astronomiques. Est-ce que ces gens-là sont performants ? Est-ce que Samba est performant ? Frankowski ? Fofana ? », a t'il indiqué sur RMC.
La réponse est claire : non. Fofana affiche un bilan famélique, Frankowski peine à convaincre, et seul Samba tire son épingle du jeu. Résultat : dixième place au classement avec 11 points après neuf journées, soit sept unités de retard sur le podium.
L'ombre de Joseph Oughourlian plane sur l'avenir d'Arnaud Pouille à Rennes. Le président du RC Lens avait mis fin à la collaboration avec son directeur général en juin 2024, officiellement pour « des divergences de vision stratégique ». Officieusement, c'est surtout la gestion financière de Pouille qui était visée.
Oughourlian avait reproché à Pouille « le glissement de la masse salariale » et « le niveau des investissements » qui ne correspondaient plus aux valeurs du club artésien.
Aujourd'hui, le SRFC se retrouve dans une situation identique à celle de Lens il y a un an : un effectif pas équilibré, une masse salariale à la dérive, des recrues onéreuses qui ne performent pas.
Si du côté de Rennes on réfute timidement l'idée d'une éviction de Pouille, les signaux sont de plus en plus clairs. Arnaud Pouille a grillé tous ses jokers. À moins d'une inversion spectaculaire de la dynamique sportive actuelle, ses mois à la tête du Stade Rennais sont comptés. Mercredi soir à Toulouse, puis dimanche face à Strasbourg, le SRFC joue déjà très gros. Et Pouille avec.






